ZFE : UNE NOUVELLE ATTAQUE CONTRE LE PEUPLE

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ZFE : UNE NOUVELLE ATTAQUE CONTRE LE PEUPLE qui interdit la circulation aux plus précaires sous couvert d’une transition écologique injuste.

Le 17 novembre 2018, des centaines de milliers de Français descendaient dans la rue pour protester contre l’augmentation du prix du carburant.

Ce fut le point de départ du Mouvement des Gilets Jaunes, symbole de la révolte de « ceux qui ne sont rien » face à un gouvernement qui multiplie les politiques injustes protégeant les intérêts des riches… au détriment de tous les autres.

Six ans plus tard, le pouvoir poursuit son œuvre destructrice avec les Zones à Faibles Émissions (ZFE), une mesure qui, sous couvert d’écologie, interdit de circuler aux gens qui n’ont pas 20 000 balles à dépenser.

ZFE : UNE MESURE ANTI-PAUVRES DÉGUISÉE EN POLITIQUE ÉCOLOGIQUE

Les Zones à Faibles Émissions, en restreignant l’accès des véhicules anciens dans les grandes agglomérations, ne touchent pas les riches qui peuvent régulièrement se payer des véhicules neufs.

Par contre, elles pénalisent méchamment les travailleurs, les intérimaires, les indépendants, les jeunes, les anciens et les familles modestes, qui n’ont ni les moyens d’acheter une voiture électrique hors de prix, ni la possibilité d’accéder à des transports en commun inexistants dans de nombreuses zones.

En l’absence d’un plan crédible pour accompagner cette transition, la ZFE devient une arme de ségrégation sociale qui pousse les « non riches » hors des villes, loin de leur emploi, de leurs proches et des services essentiels.

VOUS N’AVEZ PAS DE BOULOT ? VOUS N’AVEZ QU’À ACHETER UNE VOITURE ÉLECTRIQUE !

Et pour ceux qui n’ont pas encore de boulot, les ZFE sont une catastrophe.

Beaucoup de jeunes sont contraints de chercher un emploi loin de chez eux et n’ont pas d’autre choix que d’acheter une voiture d’occasion pour se déplacer.

Or, les modèles Crit’Air 3, 4 et 5 leur seront interdits, alors qu’ils représentent la majorité des véhicules accessibles sur le marché de l’occasion.

Ajoutons à cela le coût exorbitant du permis de conduire, qui atteint en moyenne 1 800 à 2 000 €, rendant déjà l’accès à la mobilité difficile voire impossible pour les jeunes.

Que leur propose le gouvernement ? Rien. Pas d’alternative, pas de solution viable.
Ils se retrouvent enfermés dans un système qui les prive de mobilité et donc de perspectives professionnelles et sociales, avec tout ce que cela entraîne.
L’impact sur le marché de l’emploi en général est tout aussi dévastateur.

Certains travailleurs se voient forcés de refuser des opportunités professionnelles ou doivent démissionner faute de moyens de transport adaptés.

Les entreprises, elles-mêmes, commencent à alerter sur la difficulté croissante à recruter des employés qualifiés lorsque ces derniers ne peuvent plus se déplacer facilement.
Donc encore une fois, une mesure absurde et destructrice qui reflète l’absence totale de vision politique de ce gouvernement.

DES RUSTINES SUR UNE JAMBE DE BOIS

Ah si attention, le gouvernement et les collectivités locales proposent des « aides » censées permettre aux ménages modestes d’acheter un véhicule dit propre.

Mais ces aides sont dérisoires face au coût réel des véhicules électriques :

  • Un smicard seul (20 000 € de revenus annuels) peut toucher 4 000 € d’aide pour une voiture électrique neuve.
  • Un couple au SMIC (2 parts fiscales, soit 10 000 € par part) peut prétendre à 7 000 € de bonus écologique.

Or, le véhicule électrique neuf le moins cher, la Dacia Spring, coûte 16 900 € après remise. Une Peugeot e-208 dépasse 25 000 € même avec les aides.

Les véhicules thermiques neufs ne bénéficient plus d’aucune aide !

Autrement dit, le message du gouvernement est clair : si vous êtes pauvre et que vous ne pouvez pas vous payer une voiture électrique, tant pis pour vous.

OÙ SONT LES BORNES DE RECHARGE ? OÙ SONT LES TRANSPORTS EN COMMUN ?

L’autre grande absurdité de cette politique est qu’elle impose aux citoyens un passage forcé à l’électrique alors que les infrastructures ne suivent pas.

La plupart des gens vivent dans des logements sans borne de recharge électrique. Les bornes publiques sont insuffisantes, mal réparties et souvent défectueuses.
De plus, les alternatives de transport ne cessent de disparaître :

  • Fermeture de lignes de train et de bus dans les villes moyennes et les zones rurales.
  • Augmentation des prix des abonnements de transport.
  • Inexistence d’un vrai plan de gratuité des transports publics pour les classes populaires.

Donc encore une fois, on nous interdit de rouler, mais on ne nous propose aucune alternative.

UNE MESURE ÉCOLOGIQUE ? NON, UNE GUERRE DE CLASSE

Les ZFE ne sont ni une mesure écologique, ni une politique sociale, mais une arme de discrimination économique.
D’ailleurs, si le gouvernement était sincère dans son engagement écologique, il :

  1. Développerait massivement les transports publics partout en France et les rendrait gratuits ou quasi gratuits.
  2. Investirait dans des véhicules dits propres abordables fabriqués en France.
  3. Maintiendrait des aides pour les véhicules thermiques Crit’Air 1 (récents et peu polluants).

Mais au lieu de cela, il préfère interdire, menacer et criminaliser les gens qui ont besoin de se déplacer pour tout un tas de raisons, à commencer par le TRAVAIL.
On marche sur la tête.

ZFE : UNE NOUVELLE ETINCELLE ?

La colère légitime qui monte contre les ZFE rappelle celle qui a explosé en novembre 2018 contre la taxe carbone et la hausse du prix du carburant.

Aujourd’hui, la même mécanique est à l’œuvre : une mesure profondément injuste pour les gens, sous prétexte d’une transition écologique hypocrite.

Nous refusons cette politique d’exclusion et exigeons le droit et la liberté de déplacement pour tous.

L’histoire l’a prouvé : lorsque le peuple se lève pour la justice, il peut renverser les décisions iniques.

Donc le gouvernement ferait mieux de nous écouter…

Nous lui envoyons un courrier ce jour pour exiger le retrait de cette mesure.
On lâche RIEN.

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